Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/53

Cette page n’a pas encore été corrigée

lement le nègre de la correction qui avait excité précédemment les plaintes de ce dernier : mais il se contint, pensant qu’il valait mieux rester en bon termes avec lui.

Se contentant donc de sourire, il lui dit adieu après lui avoir recommandé le secret, et s’éloigna rapidement.

Au bout d’une heure environ il arriva à une vallée sombre, brumeuse, pleine d’arbres moussus disséminés dans une vaste clairière, et au fond de laquelle courait un ruisseau babillard.

Overton s’y arrêta après avoir regardé autour de lui, en homme qui attend quelqu’un, il approcha ses mains de sa bouche, et fit entendre un cri modulé sur une intonation perçante qui alla se répercuter comme un sifflement aigu, dans les échos solitaires mais il n’obtint d’autre résultat que de faire tourbillonner dans l’air un nuage d’oiseaux effarouchés.

Quand ce tumulte soudain fut apaisé, le chas-