entre eux les chiffres qui, d’une année à l’autre, et chez un même cultivateur, correspondent aux différences les plus grandes, et que de rechercher les causes de ces différences. Je me contenterai de signaler les plus remarquables, en m’attachant d’abord à celles qui se sont traduites par une diminution de poids considérable de 1894 à 1895.
D’une année à l’autre on a vu, chez les cultivateurs dont les noms suivent, le rendement tomber :
1894. | 1895. | ||
Chez M. Cavé (Indre), de |
34500kg | à | 13900kg |
" M. Garenne (Saône-et-Loire), de |
42000 | à | 24050 |
" M. Louis (Meurthe-et-Moselle), de |
25000 | à | 15000 |
" M. Pluchet (Somme), de |
34500 | à | 24500 |
" M. Saint-Martin (Eure), de |
29000 | à | 12000 |
" M. Thiry (Meurthe-et-Moselle), de |
32000 | à | 16100 |
C’est à la sécheresse excessive des mois d’août et de septembre 1895 que, sans hésitation, ces diminutions de rendement, si considérables en quelques cas, doivent être attribuées. En 1894, chez ces cultivateurs, les pluies de l’été n’ont eu ni la même fréquence, ni la même intensité que dans d’autres régions, et la pomme de terre, avançant régulièrement vers sa maturité, a, en fin de compte, donné de belles récoltes ; en 1893, au contraire, la sécheresse et la chaleur ont, sur les mêmes exploitations, sévi d’une façon inaccoutumée et, dès le milieu d’août, la végétation pouvait être considérée comme suspendue.
Les différences de rendement qui, de sens contraire, se sont traduites par des augmentations de rendement en 1896 sont beaucoup moins nombreuses ; j’en citerai six qui sont remarquables elles se sont traduites chez les cultivateurs dont les noms figurent au Tableau ci-dessous par les chiffres suivants :
1894. | 1895. | ||
Chez M. Béguin (Allier), de |
15500kg | à | 31000kg |
" M. Blin (Orne), de |
15000 | à | 26000 |
" M. Chauvin (Corrèze), de |
9360 | à | 30000 |
" M. d'Havrincourt (Pas-de-Calais), de |
13000 | à | 21400 |
" M. Moutard (Eure), de |
17200 | à | 31000 |
" M. Touzard (Ille-et-Vilaine), de |
10000 | à | 30000 |
C’est à des causes diverses que doivent être attribuées, dans