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conséquences pratiques : procédés à suivre.

Ces procédés doivent être abandonnés. Lorsque, pour une cause particulière, le cultivateur est obligé de couper ses semenceaux, lorsque, par exemple, préoccupé de produire du plant, il attache plus de prix au rendement par rapport au poids de la semence qu'au rendement par rapport à l'étendue de la surface cultivée, il doit diviser chaque tubercule, avec précautions, suivant un plan perpendiculaire à l'équateur et passant par les deux pôles opposés de ce tubercule. Dans ces conditions seulement, il est certain de laisser sur chaque moitié un nombre sensiblement égal de bourgeons féconds.

Mais, je ne saurais trop le répéter, c'est seulement dans le cas où quelque circonstance particulière l'y oblige, lorsque, par exemple, il ne dispose que de tubercules de grosseur exagérée, qu'il doit se résoudre à couper ses tubercules de plant.

Toujours il trouvera avantage à planter entiers des tubercules moyens provenant de sujets vigoureux.


DATE DE LA PLANTATION.


Des études répétées sur ce point m'ont permis de montrer que le cultivateur avait pour planter une latitude assez grande. Du milieu de mars au milieu d'avril la récolte n'est pas sensiblement influencée par la date de la plantation; mais j'ai montré qu'en tardant davantage on en diminue le poids.


RÉGULARITÉ nE LA PLANTATION.


Les cultivateurs n'attachent en général aucune importance à cette question; j'ai montré qu'au contraire l'importance en était grande. En comparant dans une même pièce cultivée des parties plantées ait pas, c'est-à-dire arbitrairement, et des parties plantées au rayonneur, j'ai pu établir que, dans le second cas, on réalisait une augmentation de récolte qui, à l'hectare, pouvait s'élever jusqu'à 3000kg.