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verdure qui apparaissent comme sortant de la main de Dieu, et qui attendent la main de l’homme pour recevoir leur seconde création !

Le caractère saillant de toutes ces histoires, c’est la foi et l’amour qui se résument dans la charité, sœur nouvelle des muses antiques. Plus vous les lisez, plus vous êtes touché de l’humilité de l’historien et de la grandeur de son œuvre. Le livre qu’il écrit n’est que l’accident d’une mission plus haute qu’il s’impose. La charité le fait voyageur, législateur, historien, naturaliste, astronome, géographe. Il court d’un monde à l’autre pour instruire et pour bénir, et c’est en accomplissant l’Évangile qu’il recueille sur sa route les mœurs, les usages, les histoires et surtout les superstitions et les théologies barbares, c’est-à-dire toutes les formes diverses par lesquelles l’âme humaine s’est fait jour jusques à Dieu !

Telles sont les relations admirables qui ont mérité les éloges de l’Europe : c’est par elles que se termine notre catalogue, c’est avec elles que