Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/385

Cette page a été validée par deux contributeurs.

après Constantin pouvoir politique de l’État.

Sa constitution, sa discipline, son culte, ses schismes, ses mœurs et le développement du christianisme comme doctrines philosophiques forment le complément de l’œuvre.

Placé à cette hauteur, Néander considère le christianisme comme la seule doctrine religieuse qui soit en rapport avec les progrès indéfinis de l’humanité. Il y voit l’avenir du monde !

Le paganisme avait déifié les forces matérielles de la nature : enfermé dans le cercle étroit des nationalités, il ne pouvait constituer que des civilisations ennemies, des peuples isolés. Le christianisme au contraire, en donnant une même origine à tous les hommes, a constitué le genre humain. Il embrasse tous les temps, tous les lieux, toutes les nations. Pour conquérir le monde, il reconnait partout des frères, et pour conquérir le ciel, il spiritualise l’humanité !

Telles sont les doctrines développées par Néan-