Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/280

Cette page n’a pas encore été corrigée

ton honnêteté ! Et ça parle des autres ! ça méprise Martégas ! ça me méprise, moi ! Ah ! je ne suis qu’une fille, — mais je n’en veux pas, de toi, à ce prix !… Sors d’ici, menteur ! sors d’ici !

— Rosseline !

Il restait là, l’air bête, les bras ballants, comme enchaîné d’une invisible chaîne incassable.

— Alors, promets que tu ne l’épouseras pas ?

— Pas ça ! non pas ça ! Ça, je ne peux pas…. Il en arriverait trop de malheurs à la fois ! je ne peux pas.

— Alors, prends garde à toi !

— Que feras-tu donc ?

— Je n’en sais rien. Va-t’en. Je t’aime, et je te veux, et je te chasse. Tu réfléchiras, tu obéiras ou sinon….

— Sinon ?

— Prends garde ! je ne réponds plus de moi…. Promets-tu ?