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XII

La poursuite


Martégas ne tarda pas à apercevoir, loin devant lui sur la route, la petite cavalière…. Tout de même elle avait eu une demi-heure d’avance, et il ne la joignit qu’après avoir couru près de deux lieues.

Par bonheur pour elle, elle ne s’était point trop hâtée, trottant et marchant au pas tour à tour, et sa bête était reposée. Ces allures convenaient à sa réflexion triste mais non pas irritée.

Ainsi, ce Pastorel aimait cette femme ?… Et pourquoi non ? N’était-ce pas son droit ? La galanterie qu’il avait faite à Zanette, le jour des courses de Meyran, prenait