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C.
Au tribunal d’amour, appres mon dernier jour,
Mon cœur sera porté diffamé de bruslures,
II fera exposé, on verra ses blessures,
Pour congnoistre qui fit un si estrange tour,
A la face & aux yeux de la céleste Cour
Où se prennent les mains innocentes ou pures ;
II seignera sur toy, & compleignant d’injures
II demandra justice au juge aveugle Amour :
Tu diras : C’est Venus qui l'a fait par ses ruses,
Ou bien Amour, son filz : en vain telles excuses !
N’accuse point Venus de ses mortels brandons,
Car tu les as fournis de mesches & flammesches,
Et pour les coups de traict qu'on donne aux Cupidons
Tes yeux en sont les arcs, & tes regards les flesches.