qui s’accumulait autour de Zeïtoun et leur ont répondu : « Voici la blanche armée de Dieu qui commence à nous cerner pour nous défendre ; elle sera la tombe des innombrables soldats dont vous parlez ». Ces notables devaient rentrer à Marache ; au bout de trois jours nous avons décidé de les garder. Puis nous avons envoyé à Remzi-Pacha, la réponse suivante au moyen de trente-deux soldats :
- « Au gouvernement de Marache,
« Dans les ruines de Béchen, nous avons arrêté les cinq espions arméniens que vous avez envoyés et nous les avons emprisonnés dans la caserne.
« Ils seront jugés dans quelques jours et ils recevront la punition qui leur sera destinée.
« Zeïtoun, 7 décembre 1895. »
Quelques jours plus tard, Abah et Hratchia partirent à Fournous pour surveiller le peuple et pour régler la question du blé. De notre côté nous nous mîmes à fortifier nos positions à Zeïtoun ; nous avons ouvert sur les murs du sud, est et ouest de la caserne un grand nombre de trous à fusil. Nous avons fait fermer les grandes portes,