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« Les prières ne servent à rien,
Une question pareille
Ne se résoud que par les fusils. »


Le prince Yéni-Dunia s’exprime dans la strophe suivante :

 
«… C’est un piège qu’on nous tend ;
Je ne crains pas le combat, je suis d’une famille de guerriers ;
Dépêche-toi. Aziz, que je te montre ta mesure !
Je suis entré, épée nue, dans plus d’une bataille ! »


Baldjian parle en ces termes :

 
«… J’ai foi en Dieu !
Je ferai construire des barricades avec de l’or et de l’argent ;
Contre vos soldats je lancerai des lions ;
N’est-il pas vrai que j’ai fait enterrer les vôtres à une piastre par tête ?


Le poème se termine par la description de la fuite d’Aziz-Pacha.


Le jour du combat, le consul anglais d’Alep était venu à Marache pour avertir les Arméniens que de nouvelles troupes de réguliers étaient en train d’arriver. Cette nouvelle, ainsi que le premier succès d’Aziz-Pacha, encouragèrent les Turcs, qui pensèrent à massacrer les Arméniens de Marache ; mais lorsque l’armée d’Aziz-Pacha rentra décimée