Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°9.pdf/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Vendredi 5 octobre

Lettre de Chevassu ; tout est fini pour la 20, installée à Souilly pour tout l’hiver et retombée plus que jamais sous la coupe de de B. Il nous rend notre parole et exprime ses excuses et ses regrets en termes très aimables. La situation est nette maintenant et nous aimons mieux savoir à quoi nous en tenir mais nous sommes furieuses en pensant à tout ce que nous avons manqué par sa faute. On peut vraiment regretter la 11.

Pour l’instant, nous allons rester ici sans penser à autre chose ; quand l’offensive de Soissons sera terminée, nous verrons à ce qu’il y aura à faire.

Départ de Renée en permission.

Samedi 6 Dimanche 7 octobre

Nous pouvons avoir une occasion d’auto pour aller voir Laroyenne et Hallopeau, un cousin de M. de l’Éprevier étant soigné à Brenelle. À Brenelle, l’ambulance a déménagé le matin, aussi allons-nous à Courcelles, au château où on s’installe. Ce sera très bien et prêt pour l’attaque.

H. n’est pas là, non plus que