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Paris s’occupe beaucoup du « scandale de Prouilly ».

Mercredi 2 mai

Le travail est toujours intense pour moi, alors que les autres n’ont rien à faire ; il y a des moments où je n’en puis plus !

Jeudi 3 mai

Ma salle est comble ; je ne serais pas fâchée de pouvoir me reposer un peu.

Essais infructueux d’organisation ; c’est toujours la pagaye.

Visite de Godart et de Regaut. Chevassu continue son rapport.

Vendredi 4 mai

Préparation d’artillerie toute la nuit, messe le matin avec accompagnement de canon. Dans la matinée les obus passent en sifflant au-dessus de nos têtes ; ils cherchent notre grosse pièce qui tire sur Brimont.

Visite du Colonel que nous revoyons avec émotion, l’attaque a été mal préparée et horriblement dure, le 27e a particulièrement souffert !