Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le Jeu du Furet

Des enfants se mettent en rond les poings fermés et, en le cachant, font circuler de main en main un petit caillou. Ils disent :

— Cache bien, p’tit blanc, parce que tu l’as,
Cache bien, p’tit blanc, parce que tu l’as.
— P’tit bonhomme, que cherches-tu ?
— Un p’tit blanc que j’ai perdu.
— Sur qui prends-tu ?

Celui qui a été désigné par le sort pour être le furet doit indiquer dans quelle main se trouve le caillou ; autrement il donne un objet quelconque en gage. Cet objet ne lui est rendu que contre une pénitence.

Le Jeu du Chat

D’un côté le chat.

D’un autre côté tous les autres enfants qui chantent en mettant le pied sur le terrain qui est la propriété du chat :

— Je suis sur tes terres,
Mon petit chat,