Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Oh ! disait la gaul’[1] du lit,
Jouons n’en donc toute la nuit,
Pas vrai, la mariée ?
Jouons n’en donc toute la nuit,
Disait la gaul’ du lit.

Oh ! disait l’pauvr’ édredon,
Vous me mettez dans un bouchon,
Madam’ la mariée,
Vous me mettez dans un bouchon,
Disait l’pauvr’ édredon.

Les vêtements du marié sont portés à l’avance chez la future, et le matin de la noce il s’y rend en costume de travail pour faire sa toilette pendant que les couturières et la fille d’honneur habillent la mariée.

Si le repas de noce doit avoir lieu chez celle-ci, le marié en surveille les apprêts.

Tous les invités arrivent prendre les nouveaux époux pour les conduire à l’église.

  1. Bâton qui sert aux servantes à faire les lits.