Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/128

Cette page a été validée par deux contributeurs.


— Ah ! tais-toi donc, ma petit’Louison,
À dix-huit ans penser aux garçons,
Tu as le cœur trop tendre,
Tu n’as pas de raison,
Et si tu t’y entêtes,
Nous jouerons du bâton.
Pan, pan, pan,
Nous jouerons du bâton.

— Bonne maman, c’est un charmant garçon,
Rempli de charmes et de bonn’s raisons ;
Il a un avantage
D’accomplir mes amours ;
Et de cet avantage
Il en est le vainqueur,
Pan, pan, pan,
Il en est le vainqueur.

Bonne maman, regardez bien mes yeux,
Prenez bien gard’de frapper sur les deux.
Vous feriez mieux, ma mère,
D’accomplir mes amours ;
Car vous seriez grand’mère
Et moi mère à mon tour,