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luthériens d’Allemagne cl de Seandinavic. L’erreur commise en cette circonstance fut, sans aucun doute possible, l’erreur du temps.

X. — Bibliographie

L’astérisque désigne les ouvrages protestants

"Allier (Raoul), /.a Cabale des We’i'ots (1627- 1666). Paris, 1902, iu-8". — Anquez (L.), Histoire des Assemblées politiques des réfiirmés de France (iS^iisBîg). Paris, Uiirand, 185y, in-8°. — Baudrillart (Alfred), l.'E^lisa callioli/jui'. In lienaissance, le Protestantisiue, Paris, Hloud. 190, 5, in-16. — Benoît (Elle), Histoire de l’Edil de Aantes. Delft, 1698. 2 vol. in-8°. — "Bert (Paul). Histoire de la Révocation de l’Edil de Naulcs à Ilordeaux. Bordeaux, 1908, in-8°. — Bouienf ; er (Jacques), f.es Protestants à Siiiies au temps de V Edit de Nantes. Paris, igoS, iu-8°. — Bourlon (1.), Les Assemblées du Clergé et le Protestantisme. Paris. Bloud, 1909. Brocb. in-iO. — Claude (Pasteur), f.es plnintes des Protestants cruellement opprimés (1680). —

— Réédition Puaux, Paris, 1887, in-12. — CocUiii (Augustin), Les Eglises caliinistes du. Midi : le cardinal Muzarin et Croniivcll. Revue des Questions historiques. Tome LXXVI (190^). — Couderc (R. P.), Victimes des Camisnrds. Récit, discussion, notices, documents, Paris, 190^. in-ia. — Didier (L.), f-a Révocation de l’Edil de Nantes. Ses causes, ses conséijuenci’s. Paris, Bloud, 1904, Brocb. in- 16. — *Felice (G. de), Histoire des Synodes nationaux des Eglises réformées de France. Paris, 186/|, in-i-j. — Faurey (Joseph), Henri IV et l’Edil de Nantes. Bordeaux, 1903, in-8°. — Faurey (Joseph), Droit ecclésiastique matrimonial des Proteslanls français. Paris, Larose, 1910, in-8°. — l'^illeau, Décisions catholiques on Recueil général des Arrêts concernant la Religion prétendue réformée, Poitiers, 1C68, in-l'. — "Gacbon, Quelques préliminaires de la Révocation de l’Edil de Nantes en f.anguedoc (1661-16815). l’aris. Picard. 1899, in-8°. — Gérin (Charles), Le Pape Innocent XI et la Révocation de l Edit de lYantes. Revue des Questions historiques. Tome XXIV (1878). — Guivaud (Jean), Histoire partiale. Histoire vraie. Tome iii, I" partie. Paris, Beauchcsne, 1910, in-iG.

— Guiraud (Mlle L.), Etudes sur la liéfornie a Montpellii r. Montpellier. Valat, 1918. 'j vol. in-8°.

— Guitard (R), Colbeit et Seignelay contre la Religion réformée. Paris, Picard, 1912, in-S". — Haag, La France protestante. Paris, 18/17 1 85g. 9 ^'^'" iii-8". 2= édition depuis 1877. — *Juriou, An Politique du Clergé de France, i vol., 1681, in-12. — La Brière (Yves de). Comment fut adopté et accepté l’Edil de Nantes (1598-1600). Paris, lletaux, 1904. Brocb. in-8°. — La Brière (Yves de). Ce que fut la

« Cabale des Dévots » (1030 1660) Paris, Bloud, 

1906. Brocb. in-16. — Leboitteux, les Huguenots des tsles qusqu'à la Révocation). Condé-sur-Noircau (Calvados), 1907, in-8°. — Lemoine, Mémoires des Evéques de France sur la conduite ù tenir envers les Réformés (iCg8). Paris, Picard, 1902, in-8". — Lestra<le (Abbé), Les Huguenots dans le Diocèse de Rieux. Paris, igoij, in-8°. — Maiiubourg (Louis), Histoire du Calvinisme. Paris, 1686, in-')". — Michel (Adolphe), f.ouvois et les Protestants. Paris, 1870, iu-12. — Mourret (Fernand), Histoire générale de l’Eglise. Tome VI. L'. cien Régime, p. 289 a 299. Paris. Bloud, 1912, in-8°. — Pannier (J.), L’Eglise réformée de Paris sous Henri IV. Paris, Champion, igii, in-8°. — Pilatte (Léon), Edits, Déclarations et arrêts concernant la Religion prétendue réformée (1C62-1751). Paris,

Fischbachcr, 188 'j, in-16. — 'Puaux (Franck), Histoire de la Réformation française. Paris. iHôg-iSô/j. 7 vol. in-12. — *Puaux (Franck), Les Protestants sous Louis XIV. dans le tome VI de VHistoire générale de Lavisse et Rambaud (Colin). — *Pnaux et Sabalier, Eludes sur la Révocation de l’Edil de Nantes. Paris, Fischbachcr. 1886, in-iG. — Read (Charles), Daniel Clianiier. Paris, Fischbacher, in-8". — Rébelliau (.Vlfred), Bossuet historien du Prolestantisme. Paris, 1891, in-8°. — Rébelliau (Alfred), Louis XIV et le Prolestantisme dans Vllistnire de France de Lavisse (2' partie du tome Vil et i" partie du toiuc l’IIl) (D’après les sources protestantes]. — Rouquette (.bbé), L’Abbé du Clutyla et le Clergé des Cévennes (i-oo1702). Paris, s. d., in-8°. — Uouquette ( Vbbé). Etudes sur la Révocation de l’Edil de Nantes en Languedoc. Paris, 1906 et 1907. 2voI.in-8°. — Roussel (Camille), Histoire de Louvois et de sou Administration. Paris, 1863. 4 vol. in-8°. — Soulier, Histoire du Calvinisme en France. Paris, 1863. in-4°. — Vigneaux, La Véritable Date de l’Edil de Nantes et de ses Actes additionnels. Paris, 1909. Broch. in-S ».

Yves DB i.A BniÙRR.


NATALITÉ. — Au point de vue de l’apulogétique, la question de la natalité a pris depuis un certain nombre d’années une importance in^ittendue. Sur les principes, l’Eglise n’a jamais varié : les époux peuvent, d’un rautnel consentement, s’abstenir de tout rapport conjugal ; mais, s’ils y procèdent, ils ne doivent rien faire, ni l’un ni l’autre, qui rende la conception ini|K)Ssible, à supposer qu’elle soit possible par ailleurs. Telle est la loi naturelle et divine. Il faut rappeler ici la malédiction portée dans la Genèse contre le crime d’Onan : Semen fundebat in terram, ne liberi nascerentur. Et idcirco pereussil eiim Dominas, quod rem detestaOilem f : ceret(Gen., 71X-x.vui, gct 10). Peul-ètrc bien certains versets de l'épilre aux Romains fontils écho à. cette malédiction (Rom., i, 2O).

Mais ce n’est encore que la solutii>n morale ou pratique ; autrement dit, ce n’est pas encore autre chose que la règle de conduite. De cela, il est vrai, l’humanité eut toujours besoin : car elle ne peut pas exister sans une loi naturelle f|ui lui soit révélée de quelque manière et qui s’impose à la conscience, tandis qu’elle [lent subsister de longs siècles dans l’ignorance des lois économiques et des mystérieux desseins à travers lesquels la Providence dissimule toutes les plus secrètes harmonies de son oeuvre.

Le problème reste toujours celui-ci : étant donnée la nature humaine avec ses instincts, y a-t-ilà craindre une surpopulation par le mariage et la vie conjugale ? Et si on pouvait la craindre, comment pourrait-on l'éviter ? C’est l'économiste anglais Malthus qui a posé le problème ; puis les conséquences, « nie l’on a déduites de ses conclusions, se sont incarnées dans le néo-malthusianisme, dont les ravages ont été plus grands en France que nulle part ailleurs, à tel point qu’une réaction énergique est devenue de la plus impérieuse nécessité pour l’heure actuelle.

Tel sera donc notre plan :

I. /.a théorie de Malthus :

II. Valeur scientifique de la théorie de Malthus :

III. La théorie de Mallhus au regard de l’apologétique catholique ;

IV. Le néo-malthusianisme ;