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INSTRUCTION DE LA JEUNESSE

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l’enseignement devant le Conseil miinieipnl de Paris ; Paris, 1879. — Rivet (Aug.), /.a législation de l’i’nsi’if ; itemeiit primaire lilire ; iStji. — Rochetaillée (Vidal de). Enseignement coui^nganiste et laïque. — Rortlmys (Comte de). L’enseignement chrétien et le patriotisme ; lyoo. — Id., Nécessité sociale de l’enseignemerU chrétien ; iSgO. — Rousseau (S. J.), De la liberté d’enseignement ; 18^7. — Sabalier (M.), Plaidoirie devant le Conseil d’Etat, statuant au contentieux sur le recours formé par les propriétaires d’écoles libres contre les décrets qxii en ont ordonné la fermeture ; Paris, igo3. — Sainte-Beuve, De la liberté d’enseignement ; 1868.

— Saiut-Xexant de Gagenon, Examen dn projet de loi sur la liberté de l’enseignement secondaire : 18^8. — Saintyves (P.), I-a réforme intellectuelle dn clergé et la liberté d’enseignement ; Paris, Kjo’i. — Salis (Comte), /.’Ecole chrétienne et l’école sans Dieu ; Paris, 1882. — Sarcus, De la liberté dans l’enseignement ; 1865. — Sécularisation (La) (Petit guide de la Ligue de la liberté d’enseignement) ; Paris. — Sertillanges, La famille et l’Etat dans l’éducation ; Paris, njo-. — Severin (J.), f.e monopole universitaire : qu’est-ce que vaut lu marchandise au point de vue technique. — Sortais (G.), J.a crise du libéralisme et la liberté d’enseignement ; Paris, igo^. — Savouré, Rapport sur les établissements catholiques d’enseignement secondaire ; 1901. — Talmeyr (Maurice), Pour le salut de fécale libre : Paris, 1911. — Thureau-Dangin. Histoire de la monarchie de Juillet ; tome V, p. ! ibcj-b81. « La libertéd’enseignement » ; Paris. — Touzery (Abbé), Rapport sur l’éducation catholique : Lille, 1884. — Turinaz (Mgr), Le projet de toi contre tes pères de famille : igoc). — Id., Cn projet de loi contre la liberté d’enseignement ; lettre à MM. les députés et sénateurs (f^orres^o « (/flnO. — Union catholique des Dames de l’enseignement libre (A’otice sur l’) ; Paris. — Vaudon (Le P. Henri), Le point de mire de la Révolution on défense de ta liberté de l’enseignement chrétien ; 1 876. — Veuillot (Louis). Liberté d’enseignement, lettres à M. Villemain : 18/|3. — Vidal de Saint-Urbain, Discours au Sénat, à propos de lasuppression de l’enseignement congréganiste ; Paris, juin-juillet igo’i. — Vignon (E.), Le catholicisme et l’enseignement. — Villiard (Henri), L’rotestation contre l’expulsion des Frères des écoles chrétiennes : Langres, 188^. — Viollet (E.), L.es Ecoles libres ; la loi du i"’juillet 1901 et l’avis du Conseil d’Etat du 28 janvier igoS ; Paris, igo3. — Id., Les Ecoles libres ; les établissements congréganistes et la loi du 4 décembre 1902 : Paris, igo3.

— Wuarin, L.’Etat et l’Ecole ; 1880. — X…, La question de l’enseignement secondaire et la liberté d’enseignement ; iSgg.

Périodiques exclusivement consacrés à la liberté de l’enseignement :

Annuaire de l’enseignement libre ; Paris et Lyon, Emmanuel Vitte (depuis 1876).

Bulletin de la Société générale d’éducation et d’enseignement, mensuel, 15 francs, fondé en 1868 ; Paris, 35, rue de Grenelle.

Bulletins régionaux pour le soutien de l’enseignement libre :

Voir ci-dessus. Gibon (Fénelon),.Mémento de renseignement libre, annexe 11 ! , p. 125-i ! >8.

L’Ecole, abbé Audollent, directeur, hebdomadaire, 8 francs ; Paris, 7C, rue des Saints-Pères, (.’1' année).

L’Ecole libre, mensuel, 6 francs ; Lyon, 23, rue Xeave.

Ecole et Famille, mensuel, 1 fr. 00 par an ; Paris, 35, rue de Grenelle (3" année).

L’Ecole et la Famille, bimensuel, 4 francs et 5 francs ; Fontaines-sur-Saône.

L’Ecole française, bihebdomadaire, 6 francs et 1 1 francs ; Paris, 14, rue de l’Abbaye (25’année).

L’Enseignement libre, mensuel, 6 francs ; Paris, 53, rue de Babylone.

Fénelon Gibon.

VI.

LES INSTITUTIONS COMPLEMENTAIRES DE L’ÉCOLE PRIMAIRE

Les catholiques se sont, les premiers, en France, préoccupés d’assurer un lendemain à l’école primaire : en pai-eille matière, ils ont eu le mérite d’être des initiateurs.

Le fait ne saurait être sérieusement contesté : nous l’avons établi autrefois par des preuves irréfutables, avec documents à l’appui, et la chose a été d’ailleurs reconnue — avec, il est vrai, quelque mauvaise grâce et en termes inexacts — par plusieurs membres de la Ligue de l’enseignement, peu suspects de complaisances cléricales. Ainsi, au congrès de Bordeaux, cn 18g5, M. Ch. ANDLBnadit très nettement : (cf. Bulletin de ta Ligue de l’enseignement, novembre 18g5) : « Il faut bien avouer que l’exemple du devoir accompli a été donné par les confessions religieuses, et d’abord par les catholiques. » M. Bourgeois s’exprimait en des termes non moins nets dans un discours prononcé à Rouen, en J896, au Congrès annuel de la Ligue de l’enseignement (cf. Bourgeois, L’Education de la démocratie française, p. ig8 et 199 ; Paris, 1897) : « Les patronages scolaires ! Encore une belle institution, mais il faut que nous soj’ons modestes : ce n’est pas nous qui l’avons inventée, ce sont nos adversaires ; ce sont eux qui ont créé ces patronages autour des établissements que l’Eglise protège, suscite, développe et défend. Il leur a semblé que c’était une bonne manière de maintenir à l’omlire des grands murs de l’Eglise les enfants élevés par elle que d’aplanir pour eux les conditions d’apprentissage et de placement, de leur faciliter par tous les moyens les débuts de la lutte pour la vie… On conçoit que ces patronages se soient rapidement multipliés. »

Ainsi donc, voilà qui est établi : les catholiques, les premiers, ont organisé des œuTes poslscolaires ou complémentaires à l’école.

Les origines des patronages. — Le patronage est le type primitif de ces œuvres — dont presque toutes les autres ne sont que des dérivées ou des variantes.

Le fondateur du premier patronage fut un jeune prêtre de Marseille, M. l’abbé Allemand qui, dans sa création, s’inspira de ce qu’il avait vu pratiquer, avant la Révolution, dans une » association de jeunesse », l’œuvre des Prêtres du Sacré-Cœur et duBon Pasteur, dont il avait fait partie alors qu’il était enfant et qui fut dissoute en 17gi, après soixante-deux ans d’existence (cf. Histoire des Pères du Sacré-Cœur : Sarlit, cdit.. Paris). M. Allemand est, en quelque sorte, le trait d’union qui relie nos patronages contemporains aux groupements apostoliques de jeunes gens essayés sous l’Ancien Régime.

Donc, au printemps 1790, tandis que, dénué de toutes ressources, vivant d’aumônes, le jeune abbé Allemand était encore obligé de prendre bien des précautions pour exercer son ministère, « il sentait en lui un profond attrait qui portait comme instinctivement ses regards et son cœur vers la jeunesse… » (cf. abbé Gadl’BL. Le Directeur de la jeunesse ou la Vie et l’esprit du serviteur de Dieu./ean-Joseph Aile-