Page:Adhémar d'Alès - Dictionnaire apologétique de la foi catholique, 1909, Tome 2.djvu/491

Cette page n’a pas encore été corrigée

909

INSTRUCTION DE LA JEUNESSE

970

A) Congrégations enseigna nies d’hommes

Malliiirins, fondés en 1 20g

Dominicains, curi’nl une chaire en 1 22(j

Franciscains i "i’io

Prémontrés 1 25-2

Val des Ecoliers 1 253

Iternardins 1 266

Cannes i aSg

Augustins 1261

Cluny 1 269

Moines de Marraoutier 1829

Jésniies, constitués vers 1534

Prêtres de la doctrine chrétienne ou Doctrinaires lôg’j

Rénédictins, réformés en 1 600

Barnabites, introduits en France en 1608

Oratoriens.. 1611

Kudisles b’i

Frères des écoles eliréliennes et charilaliles de l’Enfant-Jésus, institués par le P. Barre,

Eudiste iO ;  ; i

Frères des écoles chrétiennes (saint J.-B. de

la Salle) 1679

Frères de Saint-Antoine 1 7 1 i

B) Congrégations enseignantes de femmes

Sœurs de Notre-Dame de l’Observance ou du

Sacré-Cœur i SgS

Chanoinesses régulières de Saint- Augustin,

dites Auguslines 1 600

Ursulines (avec de nombreuses ramiûcations

successives), fondées en 1610

Visitandines, fondées à Annecy par Mme de

Chantai en iGio

Religieuses de Port-Royal des Champs 161 3

Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. … 1616

Filles de la Croix 1 626

Sœurs du Bon Pasteur 1625

Religieuses de la Présentation de Notre-Dame. 1626

Filles de la Providence iG30

Religieuses de Saint-Vincent de Paul 1633

Nouvelles-Catholiques iGS^

Filles de la Charité 1635

Filles de Sainte-Geneviève’1636

Filles de Saint-Joseph 1 638

Demoiselles, ou Sœurs de l’Instruction, dites

Béates, fondées au Puy vers 1650

Sœurs de Saint-Lazare on de la Charité 1651

Sœurs des Ecoles charitables, instituées à

Rouen en 1 655

Filles de l’Instruction chrétienne 1667

Filles de Saint-Chauniont ou de l’Union chrétienne 1661

Sœurs de la Sainte-Famille, dites aussi Miramiones, du nom de Mme de Miramion, leur

fondatrice 1661

Filles de l’Enfance, fondées à Toulouse en… 1662 Filles charitables de la Providence, fondées à

Rouen en 1662

Sœurs du Saint Enfant-Jésus, établies à Reiras

avant 1672

Filles de Sainte-Marthe, instituées à Paris

avant 1672

Sœurs de Sainte-Avoie, instituées à Paris

avant 1672

Quelques communautés séculières, les Régentes des écoles île Troyes, à l’institution desquelles Nicole eut une part, et celles

d’Auxerre, instituées par l’évêque en 1672

1. Unies aux.Miramiones en 1605.

Filles de la Sainte- Vierge, de Rennes 167.’ !

Filles de la Sagesse. 1674

Sœurs de Saint-Charles de Lyon 1675

Dames de Saint-Louis, à Saint-Cyr 1C86

111. Allemagne. — Une activité intellectuelle générale avait oaractérisé la seconde moitié du xv « siècle et le commencement du xvi’. Universités et écoles en hénclicicrent également (Jansskn, /.’Allemagne et la Hcforme, trad. franc, t. VII, p. 5). A dater de la Réforme, on constate, à tous les degrés de l’enseignement, un changement radical. La doctrine de l’inelhcacité des bonnes œuvres pour le salut, en particulier, a une influence désastreuse : plus de fondations scolaires ; c’est à qui s’ajipropriera celles qui existent (Jansskn, ibid., p. 9). D’ailleurs tout zèle pour l’instruction a disparu. Luther, dans sa lettre circulaire aux bourgmestres et conseillers des villes, écrivait en 15a4 : ’< Nous faisons de plus en plus une triste constatation dans nos pays allemands, c’est qu’on laisse partout dépérir les écoles. Les Universités diminuent d’importance, les couvents disparaissent. Là où les abbayes et les collégiales sont relevées, personne ne se soucie de faire instruire les enfants. Puisque l’état ecclésiastique est aboli, entend-on journellement répéter, nous n’avons que faire de la science, nous ne donnerons rien pour elle. » (// ;  ; V., p. 1 1.) La situation scolaire était, du reste, à peu près la même dans les territoires gouvernés par des autorités catholiques. Ici, les écoles perdent des élèves ; là elles ont cessé de fonctionner et nécessitent une réorganisation complète (p. 18-1 g).

1° Ecoles populaires. — « Comme les établissements d’enseignement supérieur, les écoles populaires, à la Un du mojen âge, avaient progressé de la manière la plus heureuse dans la plupart des territoires de l’Empire. Tous les manuels d’instruction religieuse recommandaient aux fidèles, dans les termes les plus pressants, de les soutenir, et le nombre des écoles, même dans les petites villes et les villages, augmentait sensiblement de dix ans en dix ans. Aucun instituteur n’avait à se plaindre de l’insufTisance de son traitement. Nous possédons plus de cent ordonnances ou règlements scolaires, en allemand ou en flamand, édictés entre i^oo et 1521. C’est donc une erreur de croire que les écoles populaires datent de Luther. Il serait plus exact de dire que la révolution religieuse eut, en beaucovip de territoires, une influence néfaste sur l’enseignement supérieur comme sur l’enseignement primaire. » (P. 20.)

Les desiderata du réformateur à cet égard sont loin, au surplus, de s’être toujours traduits en actes. Plus d’une fois (notamment dans sa lettre circulaire aux bourgeois et conseiller.^ des K’illes). Luther a exprimé le désir de voir se multiplier les bonnes écoles primaires pour les filles et pour les garçons. Au XVI* siècle, un grand nombre d’ordonnances scolaires protestantes décident que, jusque dans les villages, il sera pourvu à ce double enseignement. En fait, si un grand nombre de garçons ne fréquentent plus l’école, on rencontre plus encore de femmes ne sachant pas lire (Jansskn, ibid.. p. 21-22).

« Malgré les sérieux efforts de quelques autorités

protestantes, nulle jiart il n’était aisé de rétablir les anciennes écoles, désorganisées dès le début de la révolution religieuse. » (P. a5.)

.u sujet des territoires catholiques, nous possédons peu de rapports d’enquêtes ; mais il résulte de la plupart que la situation n’y est pas brillante depuis la scission religieuse (p. 28 s.).

Un trait commun aux pays protestants et aux pays