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APOLOGÉTIQUE. APOLOGIE


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S. Taylor Coleridge, Aids to Beflection, Londres, 1826 ; F. Denison Maurice, What is Bevelation ? A séries of Sermons on the Epiphany ; to ahich are added Letters to a student of theology on tlie Bampton Lectures of Mr. Mansel, Cambridge, 1859 ; Essays and Beviews, Londres, 1860, collection d'études rationalistes ou semirationalistes, l’une en i^articulier par Baden Powell, On the Study of the Evidences of Christianity ; J. R. Seeley, Ecce homo : A survey of the life and work of Jesus-Christ, Londres, 1866 ; Supernatural Beligion : an Inquiry into the reality of divine Bevelation, ouvrage anonyme, Londres, 1874-1877 ; G. Henslow, CAr/s/m/i Belief sreconsidered in the liglttof modem Thought, Londres, 1884 ; S. Harris, ^'The Self-Bevelation of God, Edimbourg, 1887 ; E. Garland Figg, Analysis of Theology, natural and revealed. An Essay contrasting the prétentions of Beligion and Atheism to scientific truth, Londres, 1891, -H. Drummond, Natural Law in the spiritual World, Londres, 1883 ; le même, The New Evangelism, Londres, 1899 ; W. H. Mallock, The Beconstruction of Belief, Londres, 1905.

Alex. Vinet, Etudes évangéliques, Bàle, i% ! i'] ; Etudes

sur Biaise Pascal, Paris, 1848 ; P, A. Jalagaiier, Le témoignage de Dieu, base de la foi chrétienne, Paris, 1851 ; Gurzot, Méditations sur l’essence de la religion chrétienne, Paris, 1 864-1 868 ; Ch. Seerétan, La raison et le christianisme, Faris, 1863 ; La civilisation et la croyance, 1867 ; A. Grétillat, Propédeutique, t. II de son Exposé de théologie systématique, Neucliàtel, 1893.

2. L’apologétique chez les catholiques du XIX* siècle. — Quatre sortes d'écrits résvuuent le mouvement : ceux qui, sans être des apologies en règle, n’en tirent pas moins de leur objet même ou du but que se propose l’auteur et de l’esprit qui l’anime, un caractère apologétique ; les apologies proprement dites ; les traites classiques d’apologéticjue ; les écrits d’apologétique dissidente, ou du moins non classique.

Au premier genre aiipartiennent des ouvrages d’ordre théologique, philosophique, historique et scientifique, composés pour venger la religion ou l’Eglise contre des attaques spécialement impressionnantes à une époque, ou pour mettre en relief l’importance de tel ou tel asj)ect delà religion et du catholicisme, jjar exemple la nécessité ou l’efficacité du principe d’autorité dans toute vie sociale. A ce titre, et réserve faite siu" le point précis de leiu-s erreurs particulières en ce qui concerne les auteurs traditionalistes, ontologistes ou libéraux, de nombreux écrivains, dont il suffit d'énoncer les noms, sont justement rangés parmi les apologistes : en France, J. de Maistre, de Boxald, Lamennais, A. Nicolas, le P. Gratry, Montalembert, les conférenciers de Notre-Dame, des évêques comme le cardinal Pie et NN. SS. de Salinis, Parisis, Gerbet et Freppel, l’abbé Gorixi, H. Wallon ; en Belgique, Mgr Laforest ; en Italie, Silvio Pellico, Manzoni, les PP. AVENTURA et Perrone ; en Espagne, Balmès et DoNoso CoRTÈs ; en Allemagne, le comte de Stolberg, Moehler, Goerres, Doellinger avant sa défection. En Angleterre, les écrits de ce geni-e, comme ceux de J. Lingard, de Milner, des cardinaux WisE.MAN, Manning et Neavman, rentrent surtout dans la controverse entre le catholicisme et le protestantisme. Toutefois, l'œuvre du dernier, prise intégralement, dépasse l’intérêt polémique ; elle appartient aussi, comme on le verra plus loin, à l’apologétique positive.

L’apologie proprement dite, considérée comme défense en règle de la religion chrétienne ou catholique, se présente au xix « siècle sous des formes plus variées qu’auparavant, sous la double influence du milieu intellectuel et moral qui a provoqué ces œuvres, et du caractère personnel de leurs auteurs, plus frappés par tel ou tel des multiples aspects du christianisme. Apologie littéraire surtout et esthétique avec Chateaubriand, qui, par le fait même, ne présente guère le christianisme que par le dehors, mais n’en fît pas moins œuvre utile pour son temps. Apologie doctrinale avec Mgr Frayssinous, qui, néanmoins, avant d’aborder la démonstration positive de la révélation, expose les vérités de la religion naturelle, comme une préface utile, et établit l’importance des principes religieux comme fondement de la morale et de la société. Apologie plus concrète et spécifiquement catholique avec LacorDAiRE, s’inspirant du fait de l’Eglise qui s’impose et des vertus réservées dont elle est le principe. Apologie philosophico-autoritaire, à tendances traditionalistes, avec A. Nicolas ; affeclive et mystique avec Mg"" Bougaud, attiré surtout par la réponse que le christianisme donne aux besoins intimes de l'àme, ou par la transcendance de la personne du Christ.