Page:Adhémar d'Alès - Dictionnaire apologétique de la foi catholique, 1909, Table.djvu/42

Cette page n’a pas encore été corrigée

19

INS’IUUCTION CHRÉTIENNE FRÈRES Dh I.'

nions île S. Césaire d’Arles () 54 » ) (Cf. II. Boese, Superstitiones urelatensese Cæsario collectât, Marburg, 1909) ; De correctione rusticorum, par 8. Martin de Braga (}.J80) (éd. Caspari, 1883) ; Sermons attribués à S. Bloi (7 659 '.') (Cf. E Vacandard, L’idolâtrie en Gaule au vi" et au viie siècle, dans la Rev. des quest. hist., LXV, 1899, p. '|24-4â4) ; lndiculus superstitionum et paganiarum (éd. M igné, P. L., LXXXlX, 810 818 ; 'éd. Pertz, M. G. U., Leges [, p. 19. Cf. Albin Saupe, A>er In die ulus super st. etpagen., dms Progratnm des slàdtischen Realg) mnastums zu Leipzig, Leipzig, 1891) ; Liber scarapsus de S. Pirmin (éd. P. L., LXXXIX, 1039-1050, éd. Caspari, Kirchenhist. Anecdota, 1881, p. 149-193, éd. G. Jecker, dons Die lleimat deshl. Pirmin (1927). Cf. S. Berger, Les superstitions populaires dans le Liber scarapsus M lusiiie, II, 25-27), et autres documents du même genre : Superstitiones et paganiae Einsiedlenses, éd. P. Piper, dans Mélanges offerts à M, E. Châtelain, 1900, p. 300-3n ; Homilia de sacrilegis, éd. Caspari (Christiania, 1886). Cf. S. Berger, Un sermon sur la superstition (Mélusine, 111, 217-220).

Mais ce qu’il faudrait pouvoir indiquer, c’est l’origine propre de chacune des très nombreuses observances et superstitions païennes mentionnées et condamnées dans les textes ecclésiastiques. Lesquelles sont celtiques, lesquelles pré-celliques, lesquelles germaniques ou d’une autre provenance ? De telles recherches, complexes et délicates, qui demanderaient beaucoup d'érudition, de méthode et de sagacité, n’ont pas encore été entreprises, à notre connaissance. Sur les survivances des vieilles croyances dans les légendes du moyen âge, on pourra consulter l’ouvrage de Franz Jostes, Sonnenwende. Forschungen zur germanischen Religions and Sagengeschichle, !. Die Religion der Keltogermanen (iivmster i. W., 1926).

VI. Bibliogkai’uie. — Anwyl (Edward), Celtic Religion in Pre-Christiun Times (London, 1906). — Arbois de Jubainville (H. d'), Les Celtes depuis les temps les plus anciens jusqu'à l’an WU avant notre ère (Paris, 190/1) ; du même. Les druides et les dieux à formes d’animaux (Paris, igo(>). — Bertrand (Alexandre), Xos origines. La religion des Gaulois (Paris, 1897). — Black (G. P.). Druids and Druidism, A List uf Références (New-York Public Library, 1910). — Campbell (J. Gregorson), Superstitions of the Highlands and Lslands h/ Scutland (Glasgow, 1900). — Carmichæl (A.), Carmina gadelica (Edinburgh, 1900). — Chevalier (Jacques), Essai sur lu formation de la nationalité et des réveils religieux au Pays de Galles des origines à la fin du Vl K siècle (Annales de i Université de Lyon, Nouv. sér. ii, fasc. 34, Lyon-Paris, 1923). — Dottin (Georges), Manuel pour servir à l'étude de l’antiquité cet tique (ae édit., Paris, 1915) ; du mémo, Les anciens peuples de l’Europe (Paris, 1916) ; du même, fa langue gauloise (Paris, 1920). — Bspérandien (Emile), Recueil général des bas-i eliefs de la Gaule romaine (Paris, 1907, etc.). — Gougaud (Louis), Les chrétientés celtiques (l’aris, 1911). — Guénin (G.), Le paganisme en Bretagne au VIe siècle (Annules de Breie, XVII, 1902). — Henderson (George(, Surrivalsin Belief among the f>/L< (Glasgow, 1911).

— Ilolder (Alfred), Alt-Celtischer Sproehschati (Leipzig, 18gi, ste). — Hyde (Douglas), The Lleligious Songs 0/ l’onnacht (London-Dublin, 1906).

— Joyce (P. W.), A social LListorv 0/ ar.< icut Ireland (2 édit., London-Dublin, K)13). — Jullian (Camille), Recherches sur la religion gauloi.-e (Bordeaux, igoS) ; du même, Histoire de Ta Gaule

(t. II, Paris, nj/4). — Kendrick (T. D.). th.Jjiuids, A study m K’itic Prehistorj (London, '9*7) « — Le Braz (Anatole). La légende de la moit chez les Bretons armoi icains (Nouv. édit. Paris, 1923). — Mac Bain, Celtic Muhology and Religion (Slirling, 1917). — Mac Culloch (J. A). The Religion of the ancient C’elts (London, 191 i),

— Mækenzie (William), GællC Incantations, Charms and Blessings of the Hébrides (Transactions of the Gælic Society of Inverness, XVIII, 1891-92, p. 97-182). — Nuit (Alfred), The < Doctrine of Rebiith (London, 1897). — Ilrinach (Salomon), Cultes, Mythes (t Religions (3 édit. Paris, 1922). — Renel (Ch.), Les religions de la Gaule avant le Christianisme (Paris, 1906).

— Illiys (John), Lectures ou the Origin and Groivth of Religion as illustraled by Celtic Ileathendom (London, 1888). — Bobinson (Fred Norris) Ilitman Sacrifice among the Irish Celts (Annivci sary Pa^rs by Colleagues and Pupils of George Lyman Kittredge, Boston, 1913, p. 18Ô-197). — Sauvé (L. F.), Charmes, oraisons et conjurations magiques de la Basse-Br tagne (Revue celtique, VI, 1885-86, p. 67-80). — Wood-Martin (W. G.), Traces of the Lld.r Faiths in Ireland (London, 1902).

Les articles suivants se rapportant a la religion des Celtes ont été publiés dans VEncyclopoedia of Religion and Ethics, éditée par James Èaatings (Edinburgh, 1 908-1931) : Altar ^Celtic), par Louis H. Gray ; Blest (Aloie of the), par J. A. Mac Culloch ; Cilts ; Char iii, and amulets (Celtic), par le même ; Divination (Celtic), par G. Dottin ; Druids, par J. A. Mac Culloch : Images and Idols (Celtic), par J. L. Gerig : Sacrifice (Celtic), par E. Anwyl et J. A. Mac Culloch ; Transmigration (Celtic), par G. Dottin ; War-Gods (Ce tu), par le même.

L. Gougaud, O.S.B.


INSTRUCTION CHRÉTIENNE (FRÈRES DE L").
I. Le Fondateur, Vénérable Jean-Marie Robert de La Mennais, —
II. L QEuvie scolaire.

I. Le Fondateur (1780-1860).

Jean-Marie Robert de La Mennais, né à Saint-lsalo le 8 septembre 1780, mort à l’ioermel le 26 décembre 18(10, déclaré Vénérable le 22 mars 191 1, a tté au xixe siècle l’homme qui a le plus fait peut-être pour L'éducation populaire et l’un des prêtres qui ont jelé le plus d'éclat sur l’Eglise de France par leurs talents et leurs vertus.

A peine sous-diacre, il fonde un collège dans sa ville natale où, de 1802 à 1 8 ! 1. il enseigne la littérature, la philosophie et la théologie.

Vicaire capitulaiie du diocèse de Sain'.-Brieuc (1814-1819), il travaille à restaurer et forliller la discipline ecclésiastique par des retraites, — I chrétienne par des missions, des associations en l’honneur du Sacré-Cuur île Jésus et de la Sainte Vierge, des congrégations pieuses, des confréries, des patronages. Il pourvoit au recrutement du clergé par la création des petits séminaires de Trcguier et ÏMouguernével et une plus complète organisation du collège de Dinan ; il assure une excellente éducation aux jeunes filles de In classe aisée par le retour des Ursulines à Lamballe et Dinan. une chrétienne et solide instrudit n aux enfants de la campagne par le développement de la Congrégation des Filles du Saint-Bsprh dont il devient supérieur en 1818, la fondation des Filles de la Providence (1818) et des 1 de l’Instruction Chrétienne (1817), des asiles