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L’AVIATION MILITAIRE

dont nous connaissons à présent les côtés, ou avec la trigonométrie en prenant et .

Nous espérons que cette première partie de la théorie du pointage aérien aura commencé d’initier les élèves officiers aviateurs à la méthode proposée pour le calcul et l’établissement des tables des angles de visée. Préalablement, nous leur conseillons d’établir, d’abord, les angles théoriques , qui devront répondre à tous les cas qui se présenteront dans la pratique, mais dont on limitera les calculs aux données . Ensuite, pour compléter les tables, il restera à déduire de l’angle théorique, l’angle véritable r que, pour les besoins de la démonstration, nous avions provisoirement fixé à 3 degrés ; pour, finalement, avoir l’angle pratique de visée, c’est-à-dire r.

Dans ce qui va suivre nous allons décrire quelques instruments et essayer d’indiquer les moyens pour arriver à la détermination, le plus exactement possible, de cette valeur r.


DEUXIÈME PARTIE

Appareils et indications pour la détermination du retard R

Rapport

Les torpilles auront une densité qui variera, quelquefois, d’un modèle à l’autre. Mais nous les caractériserons, surtout, par le rapport entre leur poids et leur surface, latérale et inférieure, bien distinctement l’une de l’autre ; nous les désignerons par et par , et nous commencerons par cette dernière.

La surface inférieure, qui pourra être fusiforme, conoïdale, oblongue ou ogivale, recevant sous divers angles les