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NOTE No 11


ATTAQUE D’UN POINT TERRESTRE PAR UNE COMPAGNIE AVEC LA TORPILLE


Pointage aérien[1]

Lorsque les instructeurs auront la conviction et la certitude absolue que les compagnies seront capables de se sortir de tous les embarras atmosphériques, en exécutant les manœuvres prescrites dans la note précédente, ils devront leur apprendre le Pointage aérien. Ce sera de ces leçons capitales que dépendra le plus ou moins d’efficacité des opérations de torpillage dont on confiera l’exécution aux aviateurs.

L’officier torpilleur aura à portée de sa main tous les instruments destinés aux mesures rapides de l’altitude, des vitesses de l’avion relatives à l’air ambiant et au sol, de la verticale, du guide de la visée oblique, etc. Sous ses yeux seront les tables indicatrices et correctrices du pointage des chutes, des altitudes, des relations entre les divers facteurs du vol et des points terrestres, etc. Calculs tout faits dont les solutions en chiffres très apparents devront

  1. Nous reviendrons sur ce sujet dans des notes concernant la théorie du pointage aérien en un instrument appelé Catachros ; notes faites longtemps après celle-ci