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tiez à percevoir ce que je sens, quel langage divin vous entendriez, ô divine !



À LA MÊME
Au château de Noves.

J’ai reçu de vos yeux, hier, mon amie, l’un de ces regards qui lient autant qu’ils illuminent, et j’ai cru deviner que vous pouviez m’aimer.

Je vous ai quittée à la hâte, craignant de réclamer trop vite une espérance qui m’eût rendu fou de bonheur.

J’irai vous revoir aujourd’hui pour vous dire que je peux être aussi intimement uni à vous que votre pensée l’est à votre esprit, sans troubler par un désir votre noble existence.