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contrat féroce, de m’avoir mariée sous le régime dotal. Je puis donc disposer de ma fortune à mon gré.

Donc, le château, la plupart des terres, sont aujourd’hui à moi. Il n’a fallu qu’une simple dépêche de mon père à M. de Noves.

Voici la réponse : « Faites-moi tenir l’argent au plus vite, j’en ai besoin pour me distraire. Sachant Noves à Mélissandre, je ne me crois plus le droit d’y retourner. »

Ami, ce mot me délivre ; je suis plus que jamais à toi.



À MÉLISSANDRE

Le retour de l’anniversaire qui te donna, il y a vingt-sept ans, à l’admiration des hommes, te paraît-il plus doux aujourd’hui ? Penses-tu que, dès ta naissance, il