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sique au moral, pour de là revenir à des entraînements amoureux, il est toujours un, identique à lui-même, et les désirs qu’il provoque n’ont d’autre impulsion que la communication intellectuelle de nos âmes.

Pour le changer, l’amoindrir, l’étouffer il faudrait changer nos cerveaux, nos idées, nos aspirations mêmes. C’est l’amour complet ; par ce suprême caractère, il est toujours nouveau, toujours contraire à ce qu’il avait le devoir de remplacer et de faire oublier.



À MÉLISSANDRE

Quel repos divin ! La paix semble être à tout jamais avec nous. Des chaînes plus nombreuses nous attachent, mais ce sont des chaînes faites avec les fleurs les plus