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Tu sors si naturellement de l’ancienne Grèce, ô païenne, que je ne peux songer à toi sans évoquer le mythe de cette religion que tu m’as apprise, hors de laquelle je ne sais plus rien adorer. Je retrouve, dans la réalité que me fait ton amour, les plus beaux poèmes de l’Attique.

Je tremble d’émotion à la pensée d’être bientôt dans tes bras.



À LA MÊME
Ma sublime amante,

Enfin, je t’ai revue ! Je suis ivre d’orgueil et de volupté. Je tressaille encore des derniers frémissements de nos baisers. Quels cris de passion nous avons jetés tous deux en nous retrouvant ! Tu es bien mienne et je suis à la fois ton maître et ton esclave ;