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calculées de ton style qui pourront jamais éteindre les ardeurs de mon amour.

Je suis triste, je suis inquiet, je suis anxieux, je veux apprendre ce que tu penses après mes explications. Je te conjure de tout me dire, de me dépeindre l’état de ton cœur. S’il est vrai que tu me préfères tes dieux, qu’ils me remplacent, comme tu le dis dans ta première lettre, ose le répéter ; mais ne doute jamais de moi. Je t’appartiens depuis le premier jour et me sens de force à tout entendre, car je suis résolu à ne jamais t’arracher de mon âme.

Tu ne peux me refuser cette satisfaction. Je l’attends, je la réclame. Si terrible, si définitive que puisse être la vérité, ne la farde point. Je n’ai jamais menti, tu peux me parler sans détours, et je te sais trop fière pour rien dissimuler.

Allons, frappe. Mélissandre : je suis à tes