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Quand je me retrouve, il me semble que je jouis de l’amour d’une Sémiramis revenue pour moi sur cette terre, et je m’abandonne à tous les rêves de volupté qui ont agité les cervelles des hommes depuis la grande magicienne des légendes assyriennes.

Je veux goûter ce plaisir, comme tu l’as goûté toi-même en évoquant les amours passées ; il est le plus ineffable que puisse trouver mon cœur : t’aimer comme un résumé brillant et passionné des grandes héroïnes qui ont laissé leur sillage diamanté dans l’histoire. Je puise, en cette idée dominante de mes sensations, je ne sais quelle tranquillité, quelle béatitude, pour ma passion ; je sens mieux ainsi que tu ne pouvais appartenir à nul autre qu’à moi, car nul ne t’eût si bien comprise, et comprendre est nécessaire pour bien posséder.