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ment au milieu des inquiétudes et des joies sont imprévues.

En ce moment, je répète l’hymne de l’initiation à une vie supérieure. Je t’aime sans mesure, sans limites, sans retour, sans fin. Je redis le Cantique des cantiques.

Ô ma belle païenne, que tu es belle, comme tu domines la nature entière, et quelle lumière tu répands sur tout ce qui me touche, m’émeut, m’environne !

Je voudrais vivre à tes pieds, mon esprit déborde d’admiration. J’ai épuisé la coupe du bonheur, remplis-la de nouveau ; je ne puis supporter la vie si tu ne me verses chaque jour le divin breuvage. Je t’envoie toute mon âme dans un baiser, avec l’inextinguible désir de te retrouver sans cesse sous mon regard.