Page:Acker - Humour et humoristes, 1899.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.
61
GEORGES COURTELINE

sur le perron, haussé sur les talons, M. Courteline regardait la foule s’écouler, quand, chapeau bas, le corps plié dans une profonde salutation, la main sur la poitrine, un gros monsieur, suant, soufflant, s’approcha de lui, et le félicita.

Et c’était M. Boubouroche, toujours trompé, toujours heureux ; M. Courteline sourit de le voir, dégringola les marches et lui prenant le bras :

— Eh ben, mon cochon ! crois-tu que je leur ai coupé le manillon !