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L’île Ste. Hélène.

Son point le plus culminant se trouve à 153 pieds au-dessus du niveau du fleuve.[1]


MONTAGNES.


Bien que les arrêtes des montagnes qui hérissent l’île Ste. Hélène, soient fortement accentuées, et se détachent en relief sur son sol légèrement ondulé, nous préviendrons le lecteur qu’à leur sommet la colonne barométrique subit peu de variation. Elles n’offrent à leurs pieds ni les riantes vallées des Alpes, ni sur leurs plateaux les pâturages odorants des sierras de Californie ; pas plus qu’elles ne renferment, dans leurs gorges, ces fleuves solidifiés qu’on appelle des glaciers.

Comme les Montagnes Rocheuses, elles ne séparent point deux océans ; ainsi que les Alleghany, leurs contre-forts ne marquent point l’embouchure de fleuves puissants tels que le Mississippi et le St. Laurent.

Quant à ce qui concerne l’élévation de leurs pics, nous avouerons humblement que le Chimborazo, au Pérou, le

  1. Toutes les hauteurs sont prises à partir du niveau du St. Laurent.