ments de l’île en cette saison, vous fait mieux goûter le plaisir de vivre.
Après Dieu qui a dispensé sans compter les eaux, les bois, la fraîcheur, la verdure, les oiseaux et les fleurs à l’île Ste. Hélène, le gouvernement fédéral qui nous en a permis la jouissance, vient, en troisième lieu, la Corporation de Montréal qui, par l’intermédiaire du comité des parcs, ayant clos d’une barrière en bois la zone militaire, a construit dans quatre endroits différents les espèces d’abris, dont les toits peints en rouge tranchent sur le vert des arbres comme des coquelicos dans les blés ; des pompes à mains, filtrant à travers le sol sablonneux de l’île le breuvage cher aux membres des sociétés de tempérance ; de petits pavillons, des plus nécessaires, tout cela pour la simple bagatelle de $2,690.90, ainsi dépensées :
Police spéciale |
$547.45. | |
T. Vincent |
43.00 | louage de chaloupes. |
J. B. Galipeau |
535.93 | érection d’abris. |
Girard & Barbeau |
42.00 | peinturage. |
Charles Garth & Cie |
7.75 | pompes. |
G. H. Létourneau |
8.95 | dépenses contingentes. |