Page:Achilles Essebac - Partenza-vers la beauté.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
75
PARTENZA…

projetée dans le ciel et flotte, pâle des pâles incendies de l’électricité, au-dessus de la Ville Éternelle. Très prosaïquement, sans aucune espèce de recueillement, nous nous engouffrons sous la gare, d’où nous sommes entraînés, par un dédale de rues sombres ou crûment éclairées, jusqu’à l’hôtel, près de la place de Venise, sur le Corso ponctué par des globes électriques suspendus au milieu de la voie, grosses perles lumineuses qui finissent là-bas au loin vers la place du Peuple…

Le vent souffle très froid et glace davantage encore l’entrée si dépourvue d’enthousiasme que nous venons de faire dans cette Rome très aimée où pas une âme ne s’agite à l’heure silencieuse qui nous reçoit…