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Au petit déjeuner rien ne parait demeurer en Lucet des émotions de leur entrevue. Il salue Jeannine comme si de rien n’e’tait ; mais il a dû, en lui prenant sa main qu’il a baisée, évoquer les angoisses et les délices de la nuit !…

Comme Julien les détaille tous deux, experts déjà dans l’art de dissimuler ! À peine lui s’occupe d’elle, à peine elle sait que lui est présent à cette table où circulent, sur de petites nappes de broderie, le thé, le café, le lait, le chocolat et mille choses exquises, miel, sucreries et confitures que l’on étend sur les « régences » normandes en bavardant.

Luc est charmant…

Il s’étend, après ce déjeuner, dans une des chaises

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