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Le 31, dernier jour de l’année, il fallait faire quelque chose de spécial. Or, Rosalie nous apprend que la coutume était d’illuminer cette nuit-là le Palais de Justice.


« Nous y allâmes avec Mme  de Luchet. Les salles qui servent de vestibule sont garnies de boutiques de bijoutiers, de quincailliers, de mode, etc. Il y avait une grande foule. Nous nous engageâmes dans une des galeries où l’on était si serré qu’on étouffait. En sortant, nous nous perdîmes et ne pûmes retrouver notre carrosse… »

« Les premiers jours de janvier, nous sortîmes très peu. Nous prenions quelquefois un fiacre le soir et nous allions nous promener devant les boutiques au quai de la Volaille ou voir Mme  Favre et ses sœurs. »


On allait aussi sûrement chez M. Tronchin pour travailler sur la pauvre épaule. Rosalie n’en parle jamais dans ses tablettes, pourtant le traitement se poursuivait.


Un jour « nous fîmes la partie d’aller avec ces dames à Saint-Denis. En passant, nous nous arrêtâmes dans la campagne de