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lingères et de l’autre des boutiques de mode… »


Là, Mme Pictet et ses petites-filles prirent un fiacre et allèrent un peu se promener pour voir les rues de Paris, puis chez Audino, un fort joli spectacle où des enfants jouent des pantomimes et dansent des ballets.

« Le 14, nous allâmes sur la place de la Grève où se tient tous les lundis une foire de vieux habits, rubans, linge, etc., que l’on nomme la foire du St-Esprit. »


Décidément les chiffons ont toujours eu de l’attrait pour les femmes, qu’on les trouve sur une place de foire ou dans la vitrine d’un élégant magasin.

Le spectacle aussi attirait les filles de Samuel et de Charlotte. Après le spectacle enfantin d’Audino, on en goûta de plus sérieux. Ces demoiselles avaient retrouvé à Paris plusieurs amies de leurs parents MMmes de Luchet, Favre, Necker, Des Barry, Diodati, de la Richardière, MM. de Lacorbière, Tronchin, de Flavigny, etc.