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Ces réjouissances se terminèrent prosaïquement par une maladie de Rosalie et de son père. Pour se remettre, on vint se retremper dans la paisible solitude de St-Jean.


« La musique faisait une grande partie de mes occupations et de mes plaisirs. Mon Père l’aimait beaucoup, nous avions des amies genevoises qui avaient de belles voix, il aimait à les rassembler et à faire de petits concerts pour nous encourager. »


Rosalie néglige de nous dire que, non seulement, elle jouait sur le piano et la mandoline, mais composait aussi. Nous le verrons plus tard.


« Nous eûmes comme toujours des visites de Lausanne. Ma tante Charrière nous amena sa pupille et élève Alexandrine qui, aux grâces de son âge, joignait des agrémens et des talens plus rares.

« Ce fut à ce moment-là que ma tante Charrière nous amena M. de Servan, avocat général au parlement de Grenoble… »