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dit sa nièce, à l’âge de 55 ans, à une riche veuve du Hainaut, catholique, nommée Mme de Preseau, bonne femme, d’un caractère gai et aimable[1] ».


Cet almanach qu’envoyait Samuel à son frère était son œuvre. C’est la première en date, mais non la plus intéressante. Pourtant si l’on pouvait retrouver un de ces calendriers ou almanachs composés à un point de vue économique et agricole, la trouvaille ne serait pas sans une certaine valeur documentaire.

Quand St-Jean fut prêt, les Constant renoncèrent à l’habitation en ville. À l’égard des plaisirs de la société, c’était un sacrifice et il fallait s’accoutumer à une vie assez retirée.


« En hiver, nous dit Rosalie[2], les portes de Genève étaient irrévocablement fermées à 4 1/2 heures, aussi nous en étions comme à plusieurs lieues. Quelques voisins seuls nous restaient, les Tronchin aux Délices, les Gallatin à Pregny. Nos visites chez eux

  1. Cahier vert, 1792.
  2. Journal à Victor.