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.... - ■ \t r » .1 ! fi s LONCLE El LE NEVEU. yi M. Morlot recula d’épouvante. Son neveu pour¬ suivit : « Monsieur, j’aime mademoiselle votre íille, j’ai quelque espoir d’en être aimé, et pourvu que ses sen¬ timents n’aient pas changé depuis le mois de sep¬ tembre, j’ai l’honneur de vous demander sa main. » Le docteur répondit : « C’est donc à monsieur Fran ¬ çois Thomas que j’ai l’honneur de parler ? — A Iui-mème, monsieur, et j'aurais dù commen¬ cer par vous apprendre mon nom. — Monsieur, permettez moi de vous dire que vous vous êtes bien fait attendre. » A ce moment, l’attention du docteur fut attirée par M. Morlot, qui se frottait les mains avec une sorte de rage. « Qu’avez-vous, mon ami ‘í lui demanda-t-il de sa voix douce et paternelle.\t* — Rien, rien ; je me frotte les mains. — Et pourquoi ? — J’ai quelque chose qui me gêne. — Montrez : je ne vois rien. — Vous ne voyez pas ? là, là, entre les doigts. Je le vois bien moi ! —■ Que voyez-vous ?\t, — La fortune de mon neveu. Otez-la, docteur ! Je suis un honnête homme ; je ne veux rien à per¬ sonne. » Tandis que le docteur écoutait attentivement les premières divagations de M. Morlot, une étrange ré- V. . t.

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