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LES JUMEAUX DE L’HÔTEL CORNEILLE. 55 cuisinière et le livre du ménage. Tu veux que je tra¬ vaille entre une femme, un beau-père, une belle- = mère, et les enfants qui pourront survenir, obsédé de famille, et parqué avec tout ce monde dans un appar¬ tement de quatre cents francs ! J’y succomberais. — Alors, fais autre chose. Emmène ta nouvelle fa¬ mille en Bretagne. La maison del’onc le Yvon est assez grande )our vous loger tous ; on mettra une rallonge à la table, et Ton ajoutera un plat au dîner. ■\tE — Nous les ruinerons í — Point du tout. Aimée s’achètera une robe de moins tous les ans, et Mathieu prolongera l’existence du fameux paletot noisette. — Oh! je connais leur cœur. Mais tu ne connais pas mon beau-père et ma belle-mère. Si ma femme a l’amour du monde, ses parents en ont la rage. Mme Stock passe des heures devant sa glace à faire 4\t■\t1\t,.\t»\t{ % des révérences ! M. Stock ne sera jamais un Breton

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supportable. Il bouderait contre l’hospitalité, il humi¬ lierait notre chère maison, il nous reprocherait le pain que nous lui donnerions I ■—• Eh bien ! laisse les parents se débrouiller à Paris. Enlève ta femme ; elle est jeune, et tu la formeras. — Mais songe donc que ce vieillard est criblé de dettes ! C est mon beau-père, après tout ; j e ne peux pas l’abandonner sur la route royale de Clichy. Quil vende ses meubles! il en a pour p us de vingt mille francs.