Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/342

Cette page n’a pas encore été corrigée

330\tLA\tMÈRE\tDE\tLA\tMARQUISE, S - t ■P

III !■ m

■ « Gaston froissa le billet de Mme Benoit et l’enfonça dans sa poche. Puis il se retourna vers Jacquet, qui le regardait niaisement en roulant sa casquette entre ses mains : « Mme la marquise ne t’a rien dit? — Mademoiselle? Non, monsieur; elle ne m’a pas seulement regardé.\t■ — Y a-t-il un chemin de traverse pour aller à Dieuze ? — Oui, monsieur. — Il abrège? — D’un bon quart d’heure. — Selle-moi Forward et Indiana. Attends! je vais t’aider. Tu me montreras le chemin. Un louis pour toi si nous arrivons avant la voiture. » Une demi-heure après, Jacquet on blouse et le mar¬ quis en habit de noce s’arrêtaient devant la poste de Dieuze. Jacquet réveilla un garçon d’écurie et s’in¬ forma si l’on avait demandé des chevaux dans la nuit. La réponse fut bonne ; aucun voyageur ne s'était montré depuis la veille. « Tiens, dit le marquis à Jacquet, voici les vingt francs que je t’ai promis. — Monsieur, reprit timidement le petit palefrenier, les louis ne sont donc plus de vingt-quatre francs ? ■