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"i H j 270 GORGEON. V t kof; j’ai un million de revenu, mais je ne suis que de la quatorzième classe de noblesse, parce que je n’ai jamais servi.\t. — Ceci m’est tout à fait égal. — Je le sais bien, mais j’avais préparé ce que je devais vous dire, et.... je poursuis. Vous voyez, ma¬ dame, que je ne suis ni très-beau, ni ce qui s’ap¬ pelle de la première jeunesse. De plus, j’ai pris, en avançant en Age, certaines habitudes, ou, si vous voulez, certains tics nerveux qui font que, dans la société, oil cherche à me tourner en ridicuie. Cela ne m’a pas empêché d’aimer une personne charmante, de très-bonne famille, et de la demander en mariage. Les parents m’avaient agréé à cause de ma fortune, et Vava (elle s’appelle Vava) était sur le point de donner son consentement, lorsque votre mari a eu l’infernale idée.... — De l’épouser ? — Non, mais de faire ma caricature Sur la scène et d’amuser toute la ville à mes dépens. Mon mariage a manqué. Après la première représentation, j’ai reçu mon congé ; à la deuxième, Vava s’est fiancée A un petit colonel finlandais qui n’a pas seulement cent mille livres de rente.\t» — Eh bien ? ’f — Eh bien, j’ai résolu que je me vengerais de Gorgeon ; et, si vous voulez m’y aider, votre fortune est faite. Je ne vous aime pas, quoique vous soyez fort t