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[i yfaftii\th——■\t— ■ GORGEON.\t269 laissant la clef sur la porte. La jeune femme ôtait sa dernière papillote lorsqu’elle se retourna en poussant î un cri d’épouvante. Elle avait vu dans le miroir un petit homme excessivement laid, enveloppé d’une pelisse de renard. « Qui êtes-vous ? que voulez-vous ? sortez ! On n’entre pas ainsi.... Marie! » cria-t-elle si précipi¬ tamment que ses paroles tombaient les unes sur les autres. — Je ne vous aime pas, vous ne me plaisez pas, répondit le petit homme visiblement embarrassé. — Est-ce que je vous aime, moi? Sortez ! — Je ne vous aime pas, madame; vous ne me.... — Insolent! Sortez, ou j’appelle; je crie au vo¬ leur ; je me jette par la fenêtre ! » Le petit homme joignit piteusement les mains et répondit d’une voix suppliante : « Pardonnez-moi ; je ne voulais pas vous offenser. J’ai fait sept cents lieues pour vous proposer quelque chose; j’arrive de Saint-Pétersbourg ; je parle mal le français; j’ai préparé ce que je devais vous dire, et vous m’avez tellement intimidé.... » i l s’assit, et passa un mouchoir de batiste sur son front tout dépouillé. Pauline profita de ce moment pour jeter un châle sur ses épaules, * « Madame, reprit le bonhomme, je ne vous aime p.... excusez-moi, et ne vous fâchez plus. Votre mari nia joué un tour infâme. Je suis le prince Vasili-