superbe, dans l’église métropolitaine de notre Normandie, (Il se lève.) vous conduire en robe blanche au pied de l’échaf… de l’autel…
C’est bien ! c’est bien ! (Elle se lève et descend à l’avant-scéne droite. — Lecoincheux remonte au fond et sonde les murs avec sa canne.) Vous cherchez quelque chose ?
Non. C’est la vue de ce pavillon si plein de souvenirs…
Vous rappelez-vous la première fois que nous vous y avons reçu ?
Comment pourrais-je l’oublier ?… Une empreinte ineffaçable ! Je venais d’être nommé substitut. J’étudiais ma première affaire, et les belles affaires sont rares de notre temps. (Ouvrant la porte de gauche.) Votre boudoir ! Lieu charmant, plein de votre image ; fenêtres donnant sur la rivière ; vingt pieds d’élévation, fond de cailloux, (Il va à la porte, pan coupé gauche.) Ici, la porte du petit escalier, la porte des amours, (Il l’ouvre.) Je la croyais fermée. (Angélique rentre et va au dressoir, droite.) Est-ce qu’elle n’est pas fermée, à l’ordinaire ?
Je ne sais. Angélique en a la clef.
Ah ! c’est Angélique ?… (Bas, à madame Pérard.) Êtes-vous sûre d’Angélique ?
Mais oui ; c’est une fille dévouée.