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L’ASSASSIN

Le théâtre représente le salon d’un petit pavillon dans la propriété de madame Pérard. — À droite, premier plan, porte d’entrée, à gauche, premier plan, porte du boudoir ; dans le pan coupé, même côté, porte du petit escalier ; fenêtre ouverte au fond, laissant voir la cime d’un noyer. Dans le pan coupé à droite, une cheminée. De chaque côté de la fenêtre, un dressoir chargé de vaisselle. — Au premier plan à droite, une table ; entre la porte et la cheminée, une chaise, une autre chaise entre la porte et la draperie ; — à gauche, premier plan, un canapé.



Scène première


ALFRED.
ALFRED, endormi sur le canapé et rêvant.

Mort ! je suis mort ! quel bonheur ! Les feuilletons chantent mes louanges, mes tableaux se vendent au poids de l’or ! Alfred Ducamp ! Feu Ducamp ! (Il chante.) Le jour de gloire est arrivé, (On frappe.) Qui va là ?