instruire leur peuple dans la religion. En conséquence il les fit accompagner de six envoyés qui étaient Thabet, fils d’Abou-Aflah, Khobaib, fils d’Adi, Marthad, fils d’Abou-Marthad, des Benou-Ghani, Khaled, fils de Bekir, des Benou- Laith, Zeid, fils de Dathna, et Abd-allah, fils de Tarek ; Mohammed leur donna pour chef Marthad, fils d’Abon-Marthad. Parvenus à Radji, source appartenant aux Benou-Hodhaïl et P. 4. située à 1 á milles d’Osfan, cette tribu attaqua par surprise les compagnons du prophète, qui cherchèrent à se défendre, en tua trois et en fit trois prisonniers ; ces trois derniers étaient Zéid, Khobaib et Abd-allah qu’il emmenèrent vers la Mecque. Abd-allah, cherchant à s’échapper, combattit et succomba sous les pierres qui lui furent lancées ; les, deux autres, amenés à la Mecque, y furent vendus aux Koreischites qui, de sang-froid, les mirent à mort.
Combat du puits de Maouna.
Dans la même année, au mois de safar, Abou-Bera- Amer, fils de Malek, fils de Djafar, surnommé le jouteur de lances (86), qui n’était pas encore Musulman sans toutefois être éloigné de l’Islamisme, vint trouver le prophète et lui dit : Si tu envoyais quelques-uns de tes compagnons vers les habitants du Nedjd (87) pour les appeler à la religion, j’espère qu’ils répondraient à ton appel. » Le prophète lui dit : « Je craindrais pour mes envoyés. Et moi je serai leur défenseur, reprit Amer. » En conséquence le prophète envoya Mondher, fils d’Omar l’Ansarien, à la tête de quarante Musulmans choisis, parmi lesquels était Amer, fils de Fohaira. affranchi d’Abou-Bekr le véridique. Ils partirent et s’arrêtèrent au puits de Maouma (88), distant de Médine de quatre P. 4 journées de chemin. Là ils envoyèrent une lettre du prophète