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NOTES
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bataille son corps percé de plus de soixante-dix blessures. (Extrait du Kitab essafoua, par Gagnier, p. 109.)


(130) Habbar, qui avait oflensé le prophète par des chansons satiriques, se dérobe avec tant de soin à toutes recherches, qu’il fut impossible de le trouver. Plus tard, conduit par le repentir, il se rendit à Médine, et ayant embrassé l’Islamisme, il se présenta devant Mahomet, el implora le pardon de ses offenses, Je te pardonne, répondit le prophète : car l’Islamisme efface toutes les fantes qu’on a pu commettre jusqu’au moment où on l’embrasse. (Gagnier, L. L.)

(131) Abd-allah était l’un des meilleurs cavaliers de son temps ; il poussait la passion des chevaux à un tel point, qu’étant près de mourir, à Ramla, en Palestine, l’an 36 de l’hégire, il récita la centième sourale qui a pour titre : العاديات les Coursiers. (Gagnier, I. 1.)

(132) Mikyas. Voyez p. 57, le récit de ses crimes et de son apostasie. L’auteur du livre intitulé Maalem el Tanzil معالم التنزيل raconte, dit Gagnier, p. 10g, que Mikyas s’étant retiré avec une troupe d’idolâtres après la prise de la ville, et étant occupé à boire du vin, il fut trouvé par Tamila, fils d’Abd-allah, des Benou-Laith, qui le mit à mort.

(133) Cet Abd-allali, qui était de la tribu des Benon-Taini ben-Ghaleb, avait été se réfugier sous la tenture de la Caaba, où il espérait échapper à tous les regards ; mais tandis que le prophète accomplissait les tournées saintes, quelqu’un lui dit : Voici Abd-allah, fils de Kiatal, qui s’est caché sous la couverture du temple : Tuez-le, répondit le pro- phète ; et cet ordre fut exécuté sur-le-champ. (Gagnier, p. 110.)

(134) Howajreth était fils de Nofail, fils de Wahlb, fils d’Abd, fils de Kossay. Outre les satires qu’il avait composées contre le prophète, il avait vivement offensé deux de ses filles, Fatima, et Omm-Kolthoum ; les ayant rencontrées qui se rendaient de la Mecque à Médine, eu com- pagnie de leur oncle Abbas, il les poussa si violemment qu’il les jeta à terre. (Voyez Gagnier, d’après le témoignage d’Ebn-Ilescham, p. 110.)


(135) Honain d’après le Kamous et le Merac. el-Itt. p. 210, se trouve sur la route qui de la Mecque conduit à Taief.