Enes, fils de Modreck, et Amrou, fils de Maadi Kerb, eurent la troi- sième et la quatrième. Extrait, par M. Caussin de Perceval, du Kitab el- Aghani, 1. II, f. 175, et inséré dans sa Notice sur les anciens poèles arabes, Nouveau Journal asiatique, avril 1834. On surnommait Amer. Molaib el-Aciuna, ou celui qui joute contre les lances, parce que le poéte Aws, fils de Hadjar, a dit à son sujel : Amor a jouté contre les pointes des lances, tandis que la ligne entière de l’escadron avait été enfoncée, et avait cédé à leur violence. (Voyez M. Silvestre de Sacy. Notice sur le poête Lebid.)
(87) Le Nedjd, grande province montagneuse qui forme l’Arabie centrale, excité, dit Abou’lféda, une grande controverse parmi les geographes Arabes ; la plupart, ajoute-t-il, conviennent que c’est le nom d’une contrée qui sépare l’Yemen du Tehama, et l’Irac de la Syrie. Suivant Ebn-Haukal tout l’espace compris entre l’Yemama el envi- rons de Médine, puis entre Basra et Bahrein, fait partie du Nedjd. Dans la géographie turque connue sous le nom de Djihan-Nouma, l’Arabie est divisée en douze parties : le Nedjd de l’Yemen est la troi- sième, le Nedjd du Hedjaz la dixième, Ce dernier comprend le Nedjd- A’àridh, vaste pays traversé par la montagne connue sous le nom de Djebel-el-A’uridh, aujourd’hui Imarieh, qui commence à trois jours de la Mecque, et qui n’a que deux passages, à Ainieh et Derriiel. D’après Niebuhr (Description de l’Arabie, t. Il. p. 202) ce grand pays s’étend depuis l’Irak d’Arabie à l’occident, jusqu’au Hedjaz, et depuis le nord de I’Yemen jusqu’au désert de Syrie. (Voyez la Notice géographique sur le pays do Nedjd ou Arabie centrale, par M. Jomard.)
(88) On lit dans le Sirat er-reçoul, fol. 169 : all the top Bir Maouna se trouve sur le territoire des Benou-Soulaim, entre la Mecque et Medine..
(89) Les Benou-Nodhair étaient Juifs et formaient, dit Djennabi, une
tribu puissante, dont la forteresse n’était qu’à trois milles de Médine
sur la route de la Mecque. Ce fut leur trahison qui porta le prophète
à les-attaquer. Un jour qu’il s’était rendu chez eux avec une suite pou
nombreuse, pour y traiter de quelque affaire, ils formuèrent le projet
de le tuer en jetent sur lui des pierres du haut de la maison où
il s’était arrêté. Le prophète instruit, par une révélation du ciel, de