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NOTES

Abdallah qui mourut, à six ans, d’une blessure que lui fهt un coq qui, d’un coup de bec, lui avait crevé l’œil, (Gagnier, p. 61.)

(72) Les Benou-Kainoka, d’après Ebn-lshak, rompirent le pacte conclu avec le prophète par suite des outrages dont l’un d’eux s’était remis coupable envers une femume arabe qui vendait du lait dans leur marché ; un Musulman prenant la défense de la femme insultée, tua l’agresseur ; et une rixe violente s’étant élevée entres Les deux partis, plusieurs Musulmans succombèrent. C’est pour les venger que Mahomet fit l’expédition dont nous parle Abou’lféda. (Gagnier, loc. laud ; Sirat er-reçoul, fol. 141 v.) ’

(73) On lit dans le Merased el-Ittilâ «Oraïdh, prononcé come le diminutif d’Ardh, est une vallée du teretoire de Médine, » (Merased el-Ittilâ. fol, p. 447)

(74) Voyez, sur Les causes du combat de Dhou-kar, Îe récil’fait par Abou’Héda à la fn du 1° chapitre de son Histoire générale, iuséré par AN Silesire de Suey dans les Erepre ex Ajoulfoda de Rebas Arab ante Mohammedem, joints an Sposinen Hist. Arab. de Pococke, page 481 On He dans le Meraçid cfa, page 507 : « Dhon-Ker est un petit Lac « sur de terriloire des Benou-Bekr ben-Ouail ; H est siiué proche de Coufa, seutre celle ville el Wacil. » cebte dernière ville est bâtie sur les borda du Tigre à environ 6 journées de Koufa, [Voyez Édrisi publié par M. Jau- bent, p. 367.)

(75) Celle action de couper les oreïlles à sa chamelle était, de Ja part . un hommage rendu aux morts au nom desquels il donneit La iberté à Ja chaunelle qu’il venait de trailer ainsi. En effet, l’aniroal an quel on coupait les orcilles étnil par eela même rendu à da liberté la plus entière : il pouvait à son gré errer dans Les pâturages, on ne lui imposait aucun service, on ne pouvait plus le mettre à mort, ni même se nourrir de son lait. {Voyez nn. Mosom. aénolationes hit., lom. 1, pag 19.)

(76) Les vers cités dans Le texte arabe sont du mètre Ja.

(77) Caab, habitant de Médine, était un ennewi implacable de Ma-