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NOTES
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là il passa en Syrie et s’établit dans un des bourgs de la contrée nommée Mescharifes-Scham : c’était dit-on, dans celui de Djâbiyè. Il mourut dans l’année qui fut marquée par la naissance du prophète. » (Reiske. Adn. Hit. vol. L, p.7.) Voyez encore sur Satih, Hariri, éd. de M. de Sacy. p. 177. Sirat, fol 3 r. et v. ; de Sacy, Mémoires de l’Académie des Inser. vol. 48, page 647 et sui.

(8) Talawa, récitation psalmodiée du Coran.

(9) Reiske pense que le possesseur de l’Harawa, était le fameux Khaled, fils de Walid, dont les conquêtes ont tant contribué, sous les premiers Khalifes, à l’extension de l’Islamisme, et dont le cheval de bataille aurait porté le nom d’Harava. Il avoue cependant qu’il n’a rien trouvé de relatif à cette opinion.

(10) Semawa est un désert aride entre l’Irak et la Syrie, qui fut plusieurs fois traversé par Les empereurs romains, et notamment par Julien, dans leurs expéditions contre Babylone et Séleucie. Le Meraçid el-Ittila il encore que Semawa est aussi le nom d’un petit lac situé dans le terloire des Benou-Kelh.

(11) Le titre entier de cet ouvrage est El-Ikd el-ferid (le collier unique), auteur nommé Ebn-abd-Rabbihi était un philologue et poëte célèbre de Cordoue. (Voyez M. de Sacy, Chrest. t. I, p. 398) M. Fulgence Fresnel a publié dernièrement une brochure intitulée : Lettres sur l’histoire des Arabes avant l’Islamisme, dans laquelle il a donné la traduction d’un chapitre de cet ouvrage, intitulé : Journées et encantres des Arabes.

(12) Cette coutume d’envoyer ses enfants dans le désert pour y être nourris, est encore en vigueur à la Mecque parmi les Schérifs ou descendants de Mahomet ; on lit dans Burkhardt (t.1, p. 317 de la traduction de M. Eyriès) : » Les Schérifs ont la coutume d’envoyer chaque enfant mâle huit jours après se naissance, à la tente de quelque Bédouin qui fréquente les environs de la ville ; ces enfants y sont élevés jusqu’à l’âge de huit ou dix ans, ou jusqu’à ce qu’ils soient en état de monter une jument ; alors leurs pères les reprennent. Pendant tout le temps de son séjour pari les Bédouins, l’enfant ne va jamais voir ses parents, ni n’entre dans la ville, que lorsqu’il a atteint son sixième mois. Alors